Entre l’urbain et le parc
Le bâtiment projeté s’adresse à la ville comme au parc, au proche comme au lointain. En offrant ses accès principaux à la rue de Chandieu et sa place il participe à la vie urbaine: Accès à la garderie, à la salle polyvalente (salle «du quartier»), au centre sportif et bien sûr à l’école elle-même, il donne là son échelle urbaine à travers les dilatations créées par les mouvements de sa façade qui soulignent ces éléments de programmes et accompagne ses accès.
Un monolithe sensible au lieu
Le projet propose à travers un volume unitaire, compact et non orienté une relecture de l’espace de la rue et dans le même temps singularise l’espace paysager du parc continu entre les rue de Vermont et l’avenue Giuseppe Motta. L’édifice proposé se veut un tout articulé en trois partie: L’école, le centre sportif et la garderie. La même matérialité ainsi que l’appartenance à un même volume font de cette diversité programmatique un édifice singulier dont la géométrie conjugue les nécessités de ses fonctions comme des espaces adjacents. De ses fonctions car à travers les mouvements de la forme générale il articule les trois pièces du programme en cherchant la meilleure orientation pour les salles de classe générales, à savoir la lumière du sud, sud est et sud ouest. Des espaces adjacents en créant autant de dilatations sur la rue de Chandieu qu’il y a de spécificité programmatique et refermant la figure sur le préau général tourné sur l’aménagement paysagé. L’ensemble de ces conditions se synthétisant sur le lieu de la place de Chandieu où le bâtiment libère l’espace jusqu’au parc tout en offrant ses accès principaux au centre scolaire, au centre sportif ainsi qu’à la nouvelle aire de sport créée en toiture de la piscine.
L’espace intérieur
Les espaces de circulations intérieurs sont un négatif volumétrique de la forme du bâtiment. Ils offrent les mêmes dilatations orientant et rythmant les parcours à travers les apports de lumière naturelle en façade et toiture créant de fait autant de spécificités spatiales propres à dépasser leur simple fonction distributive.
La matérialité
Le choix d’un élément verrier pour le recouvrement de l’ensemble des façades (en l’occurrence le verre profilé type «reglit») a été dirigé par la volonté de répondre à l’élément «végétal» de l’aménagement paysager par un édifice à la matérialisation «incertaine» combinant transparences, reflets et profondeur en variation suivant les différents éléments de programme.